La gamme OMD d’Olympus m’a séduit tout de suite, car le format de l’appareil est exactement le même (presque qu’une réplique), que celui que m’avait légué mon père quand il est passé au numérique : un Agfa Silette pourvu d’un objectif de 45 mm qui ouvrait à F3.5 (en 1956)… un grand classique de l’époque !

Les boîtiers OMD ont cet avantage de ne pas avoir de miroir (mirror-less), ils sont donc moins fragiles, plus rapides et leur format est 1/3 de fois moins encombrant. Ils sont aussi 2 fois moins lourds que les traditionnels REFLEX.

Je travaille exclusivement en lumière naturelle (sauf pour la macro et le portrait en intérieur), ce qui implique de travailler avec elle, qu’elle que soit sa quantité, mais également sa qualité.

Pour pallier à une partie de ce problème, j’utilise des objectifs Olympus à focale fixe, ou variable à ouverture constante, qui ont l’avantage d’être très sensibles en basse lumière, mais également de donner du relief aux images grâce à leur gestion de la profondeur de champ.

Ensuite, tel le photographe argentique qui passait des heures dans sa chambre noire à développer ses tirages, je passe des heures devant mon écran pour travailler mes images.

Je shoote exclusivement en format brut RAW. Un format qui contient beaucoup d’informations, mais qui doit être développé tel un négatif. Pour cela, j’utilise plusieurs logiciels professionnels en fonction du rendu souhaité, mais ce travail fastidieux, fait pour moi totalement partie du processus de prise de vue numérique.