Ce travail photographique explore une dystopie de street photographie contemporaine.

Dans un futur proche où les traces de l’humanité subsistent dans les ruines, tandis que la nature reprend inexorablement ses droits. Les constructions se fissurent, la végétation envahit les interstices, et dans ce décor de fin de monde surgit une silhouette : celle du photographe, dernier témoin d’un univers en décomposition.

Marcheur solitaire, il traverse ces paysages en friche, captant des éclats de temps condamnés à disparaître. Chaque image est un fragment d’histoire, la trace unique d’un instant qui ne reviendra plus jamais. Comme dans la vie réelle, le futur ne s’écrit pas deux fois : chaque photographie fixe un moment singulier, une respiration fugitive entre désolation et renaissance.

Ces images ne sont pas de simples visions apocalyptiques : elles interrogent notre rapport à l’éphémère et au fragile. En inscrivant le photographe dans le cadre, elles rappellent que regarder, c’est déjà résister à l’oubli. Ainsi, chaque cliché est à la fois témoignage et avertissement, mémoire et projection, invitation à réfléchir au monde que nous laissons derrière nous.